Intéressons-nous à présent aux enjeux de la mise en place d’usines « intelligentes ».
Intéressons-nous à présent aux enjeux de la mise en place d’usines « intelligentes ».
Le secteur de l’industrie évolue très rapidement au fil des années. Aujourd’hui les machines, les produits et les hommes peuvent communiquer en temps réel.
Tous les aspects de la production d’un produit peuvent être suivis instantanément. Beaucoup de domaines vont devoir s’adapter à ce changement et cela quelle que soit la taille de leur industrie.
Chaque entreprise doit être capable d’emboiter le pas à ses concurrents, s’il veut pouvoir rester sur le marché.
Premièrement, le changement concerne les techniques utilisées pour fabriquer les produits. L’industrie 4.0 combine plusieurs ruptures technologiques. La fabrication additive, la réalité augmentée, la robotique, etc… devront être implantées plus ou moins directement dans le cycle de fabrication des produits.
Nous avons déjà détaillé dans des articles précédents les technologies qui vont révolutionner notre industrie.
L’industrie 4.0 c’est aussi un enjeu culturel. Nous voyons de plus en plus apparaitre la création de collectifs regroupant des entreprises, des pôles de recherche, des universités et des clients. Ceci est une avancée majeure puisqu’elle casse les codes classiques.
Une entreprise seule ne pourra pas, durant les années à venir, rentrer dans la quatrième révolution industrielle sans collaborer avec des partenaires clés.
La conduite du changement n’a jamais été aussi importante. Les nouveaux modes de travail vont forcer les collaborateurs à se remettre en question. Malheureusement, ces changements ne sont pas acceptés.
Culturellement, l’implémentation de solutions robotisées revient à supprimer des emplois. Des exemples japonais et allemands nous démontrent que les pays les plus industrialisés connaissent des taux de chômage très faibles.
En faisant le choix d’ancrer son entreprise dans l’usine du futur, il faut s’attendre à connaitre un bousculement des ressources humaines.
Effectivement, ce choix implique une pénurie de ressources compétentes dans le domaine de l’informatique, de la conception en plusieurs dimensions, de l’exploitation des données d’usages et dans celui de la production.
Ces besoins sont en lien direct avec les enjeux technologiques. Il y a un décalage prononcé entre les formations et besoins du tissu industriel. Un gros travail sur les offres de formation est à réaliser pour les mettre en phases.
Les enjeux sont multiples mais les investissements que nécessite cette transformation sont colossaux. Ainsi, se pose la question des gains concrets pour une entreprise de rentrer dans cette 4ème révolution industrielle ?
Les entreprises attendent de ces investissements un gain en compétitivité et en productivité. Ces gains ne sont parfois pas directement observables.
L’interconnexion de tous les acteurs dans un système global permet des gains de productivité. Les robots permettent alors de faciliter le travail des salariés et d’améliorer leur efficacité. De plus, les ressources nécessaires à l’industrie n’étant pas illimitées, elles doivent être optimisées.
Pour cela, il est indispensable d’avoir une vision globale de l’entreprise et des machines.
L’industrie du futur permet l’optimisation de la consommation d’énergie et de matières premières.
Cette quatrième révolution contribue à produire avec agilité : les unités du futur, entièrement automatisées et interconnectées, pourront moduler les quantités produites instantanément en fonction des commandes.
Les outils informatiques et les réseaux de communication actuels permettent de fortifier les liens avec les clients à travers les informations collectées, et ce en instantané.