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Géolocalisation 16.06.23

Interview 4.0 : La stratégie gagnante de Cédéric Berg, Vetrotech Saint-Gobain

Développement - Digitalisation - Fiabilisation : la stratégie de Céderic Berg, directeur d'usine Vetrotech Saint-Gobain

Cédéric Berg est depuis cinq ans à la tête de l’un des cinq sites industriels du spécialiste du verre anti-feu Vetrotech, filiale du groupe Saint-Gobain. Retour sur le parcours d’un directeur qui gère son usine en chef d’entreprise.

Cédéric Berg, directeur d'usine devant le site de Vetrotech Saint-Gobain à Romont.

Vetrotech Saint-Gobain assied sa position de leader industriel du verre de protection incendie sur le marché européen et international depuis 40 ans grâce à la production et la vente de vitrages résistants au feu, pare-balles, anti-explosions et anti-effractions destinés principalement aux bâtiments publics. 400 à 500 tests de résistance au feu sont réalisés chaque année pour en assurer la fiabilité. Vetrotech a obtenu tout au long de son développement de nombreuses certifications – différenciées par pays – pour pouvoir fournir des verres conformes aux normes de sécurité incendie en Europe.

Directeur de l’usine Vetrotech Saint-Gobain à Romont, Cédéric Berg résume sa carrière au sein de la branche « verre » du groupe Saint-Gobain en ces termes : « Cela fait 20 ans que je suis dans la même entreprise, mes collègues sont géniaux et chaque jour est différent. C’est tout l’intérêt du job ».

Diplômé de la prestigieuse école d’ingénieurs suisse, l’EPFL en microtechnique, Cédéric Berg s’est spécialisé dans les techniques de production et plus particulièrement dans la simulation et la modélisation des flux de production industriels.

Son quotidien est celui d’un directeur d’usine, avec parfois ses « cailloux dans la chaussure » accepte-t-il avec transparence : « Mes équipes sont autonomes et engagées. Les problèmes du terrain, hors du cadre de leurs responsabilités, finissent sur ma table, ce qui me permet ensuite d’améliorer la qualité du système » décrit-il.

L’exercice lui plaît et lui laisse la liberté d’élaborer et de mettre en œuvre ses stratégies de performance : « J’espère y être pour quelques années. Avec ce poste, on peut vraiment décider de la trajectoire de la société ».

Dès son arrivée au sein de la filiale Vetrotech Saint-Gobain, il participe entre autres :

  • Au transfert de l’usine Vetrotech de Berne à Romont,
  • À la construction d’une nouvelle usine en Inde,
  • À la standardisation technologique,
  • À la montée en compétences des collaborateurs sur cinq sites internationaux,
  • À la numérisation de l’usine de Romont.

 

Vetrotech Saint-Gobain : une stratégie en trois axes

Une carrière dans l’industrie du verre de sécurité

Chez Saint-Gobain, Cédéric Berg gravit les échelons pendant 20 ans. D’ingénieur méthode et responsable technique dans 2 filiales GlasSolutions du Groupe Saint-Gobain, il devient responsable industriel des usines Vetrotech et chargé des transferts technologiques sur huit sites répartis sur trois continents. Il deviendra directeur d’usine et chargé de la transformation numérique du site suisse de Vetrotech Romont en 2018 à la suite du départ en retraite de son mentor et précédent directeur.

A ses côtés, il participe à la croissance et au succès économique du site industriel de Romont. Et les résultats sont au beau fixe. Une fierté, lorsqu’il regarde dans le rétroviseur et constate le chemin parcouru : « Notre croissance a été phénoménale » s’enthousiasme-t-il.

En 2010, lorsque la ville de Berne demande la délocalisation de l’usine Vetrotech au profit de la construction de bâtiments tertiaires, il devient à cette période responsable industriel en charge du déménagement de l’usine et des transferts technologiques. Le nouveau site prendra pied à Romont.

Pour que chaque nouvelle implantation de site soit une réussite, est appliqué de façon systématique un process d’uniformisation en vue de fiabiliser la production :

« L’une des forces de Vetrotech Saint-Gobain, ce sont nos standards. Nos machines sont identiques sur chaque site ainsi que la plupart de nos process » explique-t-il.

La nouvelle usine de Romont devient alors un site-pilote : « Quand une technologie se révèle fonctionnelle chez nous, elle est implantée rapidement partout ! » décrit le directeur de Romont.

Entre 2011, il forme en Angleterre les collaborateurs d’un nouveau site Vetrotech implanté en Inde, inauguré en avril 2012. Il en assure ensuite le suivi technique jusqu’en 2018. Il participe en parallèle à plusieurs projets : « J’étais en support consécutif sur plusieurs sites en même temps. Je faisais un peu de tout : l’optimisation des layouts, l’achat de machines spéciales, le montage de dossiers d’investissements et le transfert des technologies. J’ai fait ça pendant 7 ans, jusqu’à ce que le directeur de Romont annonce prendre sa retraite. Il m’a alors proposé de prendre sa place » raconte-t-il.

 

Un nouveau chapitre pour l’usine de Romont

Après douze ans de collaboration, Cédéric Berg accepte la mission, devient directeur de l’usine de Romont. Il marche dans les pas de son prédécesseur et en profite pour apporter sa touche personnelle, mû par son attrait pour les nouvelles technologies et par son ambition d’opérer la transformation numérique de l’usine.

La transformation numérique de Vetrotech Saint-Gobain : une petite révolution

Si les méthodes de production sont bien rodées, il ne manque plus qu’une pierre à l’édifice : intégrer des outils innovants pour améliorer la productivité du site industriel. Le directeur d’usine admet disposer à l’époque d’un ERP daté, qui est soutenu par des fichiers Excel. En 2019, ce système est mis à jour avec un nouvel ERP de gestion de production avec information de production en ligne et validation à tous les postes de travail : « Une petite révolution qui a ouvert la voie vers d’autres outils et une multitude de possibilités » se rappelle-t-il.

La remontée manuelle des données n’est plus nécessaire avec la numérisation des suivis de production, ce qui permet au directeur de réaliser quelques économies d’échelle : « une nécessité dans un environnement où chaque coût compte » appuie-t-il.

En 2019, c’est aussi la période de déploiement du TRG (suivi du taux d’utilisation des machines) afin d’optimiser la productivité tout en réduisant les micro-arrêts. Arrivent ensuite les PCS, pour la digitalisation de tous les KPIs et des contrôles qualité et process en production afin d’obtenir davantage de données pour les suivis et prises de décisions.

Et Zozio dans tout ça ?

En 2020, l’usine de Romont décide de mettre en place un outil pour géolocaliser les chevalets sur site afin d’améliorer la productivité – fréquemment en berne du fait de l’obligation de recherche des dits chevalets. C’est l’entrée en jeu de ROBIN, plateforme de pilotage de la performance et d’optimisation des flux de production industriels, développée par Zozio.

« Cela fait des années que nous rencontrons des problématiques pour retrouver rapidement nos chevalets. Nous avons chronométré cette recherche quotidienne et constaté que l’opération consistant à retrouver un chevalet et à le tirer vers une machine nous prenait particulièrement de temps. Quand on connaît l’emplacement du chevalet, c’est plus rapide. Nos équipes ont cherché  plusieurs solutions, sans succès » détaille le directeur de Romont. Finalement, c’est un collaborateur parisien qui parle de ROBIN (la plateforme digitale développée par Zozio dédiée au pilotage et à l’optimisation logistique des flux de production) à Cédéric Berg en 2020, première année de sa mise sur le marché.

« J’ai compris que c’était exactement ce qu’il nous fallait. Nous avons monté le dossier pour décider du nombre de capteurs nécessaires (beacons, tags, gateways, etc). La solution a été présentée en août et mi-novembre elle était déjà installée dans l’usine » détaille le directeur.

Et puis vient la question du retour sur investissement. Est-ce que la solution est rentable ? Est-elle véritablement utilisée sur le terrain ? Est-ce que le personnel gagne réellement du temps ?

Zozio et Vetrotech Saint-Gobain

Comment Vetrotech Saint-Gobain retrouve ses chevalets grâce à la solution ROBIN

Un R.O.I palpable avec Zozio

A cette question liée au R.O.I, Cédéric Berg nous apporte quelques éléments de contexte : « Il y a un peu plus d’un an, nous avons changé d’opérateur téléphonique. Pour faire fonctionner la solution ROBIN, des cartes SIM sont installées dans les gateways et nous permettent d’assurer la transmission des données entre ces dernières et les beacons, car nous sommes contraints par le réseau privé de Saint-Gobain sur site. Or, les cartes SIM se sont retrouvées obsolètes du fait du transfert. Soudain, les informations ne remontaient plus la position des chevalets. On réalise que c’est le chaos sur le terrain et que les opérateurs ne savent plus où donner de la tête. Les cartes SIM ne renvoyaient tout simplement plus les données ! Le constat a été simple : la définition d’une bonne innovation, c’est quand on l’oublie et lorsque l’on se demande comment on faisait avant son déploiement. Ça a été le cas avec Zozio » affirme-t-il.

Le directeur considère, d’après les données relevées qu’avec ROBIN, il économise une heure par jour et par opérateur et peut également produire de 10 à 15% de verres en plus. Avec ce temps gagné, les opérateurs peuvent consacrer leur temps de travail à d’autres tâches, se former à d’autres machines et faire plus en matière de contrôle qualité.

Il ajoute : « En outre, comme les données de géolocalisation sont disponibles en ligne via ROBIN, nous ne sommes plus obligés de mettre à jour notre fichier Excel de suivi et d’imprimer des listes. Nous économisons plus de 10 000 impressions mensuelles« .

Transformation numérique et développement durable

Parce qu’il n’y a pas de transformation vers l’Industrie 4.0 sans attention particulière à l’impact des activités industrielles sur l’environnement et l’humain, le directeur de l’usine Vetrotech Saint-Gobain de Romont met aussi l’accent sur ces points. En 2019, pour accompagner la première grosse révolution digitale de l’usine, un coach a été mandaté pour aider tout le personnel à « monter et rester dans le train de la digitalisation ». Ceci afin d’affermir la confiance en le système des opérateurs et leur implication dans le renseignement de données de bonne qualité.

Le directeur réalise également plusieurs projets de développement durable, comme par exemple avec la diversification de la biodiversité aux alentours de l’usine. En 2021 est ainsi créé un espace végétalisé piétonnisé autour d’un point d’eau, agrémenté d’une zone de pause agréable pour les collaborateurs avec quelques ruches à proximité. Une amélioration bénéfique pour la vie quotidienne à l’usine et qui ne profite pas qu’aux salariés : « Il s’agit certes d’un espace privé mais la délimitation du lieu n’est pas forcément immédiatement visible. Il y a régulièrement des groupes scolaires qui y passent pour observer les grenouilles, libellules et autres insectes. L’appropriation des lieux par les locaux est l’un des succès de cette implantation et ça fait plaisir. Nous continuons dans cette même veine avec l’installation de panneaux photovoltaïques cet été ! » conclut-il.

 

Un grand merci à Céderic Berg pour son aimable partage d’expérience !

 

 

Plus d’infos sur Zozio : https://zozio.tech

Découvrir notre logiciel ROBIN : https://zozio.tech/#demo

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