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Industrie 4.0 16.11.22

Usine du Futur : quelles seront les tendances technologiques de l'industrie en 2023 ?

Le déploiement des technologies de l’Usine du Futur a déjà commencé.
Objectif : répondre aux défis des entreprises pour une productivité accrue, une meilleure collaboration et le respect des impératifs de développement durable.

Pour accompagner le mouvement, le gouvernement français a formulé la promesse d’un soutien financier avec le plan France Relance mis en place entre 2021 et 2022. Un budget de 35 milliards d’euros a été débloqué pour atteindre quatre grands objectifs : modernisation, innovation, relocalisation et décarbonation.

En jeu : le renforcement de la compétitivité de l’industrie française, l’adoption des technologies de rupture par des entreprises de toute taille, une hausse de la productivité, une amélioration des performances globales et la réduction de la pénibilité au travail. Autre sujet prépondérant : la décarbonation des usines.

Parmi les technologies dites de l’Industrie 4.0 ou « Usine du Futur », on compte la 5G, la réalité augmentée, la Blockchain et bien d’autres. La transition vers ces innovations de rupture reste difficile d’accès aux petites et moyennes entreprises et est également considérée comme une prise de risque par les ETI et grands groupes.

Mais, comment ces différentes technologies du futur s’articulent-elles pour répondre aux défis des industriels ?

La 5G au cœur du développement de l’usine connectée

La 5G s’annonce comme un incontournable des usines connectées. De nombreux industriels et opérateurs s’accordent sur le fait qu’elle pourrait être à l’origine d’une véritable révolution industrielle dès 2023. En plus des revenus supplémentaires qu’elle permettrait d’engendrer, la 5G ouvre la possibilité du développement d’innovations dans les secteurs du transport, de la logistique ou encore de l’urbanisme.

Certains industriels misent donc désormais sur les réseaux mobiles 5G pour interconnecter leurs sites de production. La raison ? La 5G permet le déploiement de technologies qui nécessitaient jusqu’alors un débit trop important pour pouvoir envisager leur adaptation à l’industrie. Parmi les autres cas concrets d’utilisation de la 5G dans l’Usine du Futur qui s’appuieraient sur la 5G, on trouve les lignes de production automatisées, les applications de réalité augmentée ou encore les robots de télé-présence qui permettent de visiter des sites à distance. Des entreprises telles qu’Audi ou Mercedes-Benz ont déjà commencé à investir dans cette technologie très haut débit.

Vers une décarbonation de l’usine ?

Autre défi de l’Usine du Futur : la réduction de l’empreinte carbone. Alors que la SNBC (Stratégie Nationale Bas-Carbone) introduite par la Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV) et inscrite dans la feuille de route française pour lutter contre le changement climatique (datée du 18 août 2015), vise la neutralité carbone d’ici 2050, les activités industrielles sont encore bien au-dessus des seuils recommandés pour atteindre cet objectif.

La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) permet aujourd’hui d’incorporer les questions d’ordre économique, social et écologique dans les activités industrielles.

De nombreux outils se développent pour créer un management environnemental plus performant. L’ACV (Analyse du Cycle de Vie) permet par exemple de spécifier les émissions de gaz à effet de serre et les impacts environnementaux sur toute la durée de vie des produits.

Il est important d’identifier, de calculer et de consigner l’empreinte carbone. Pour ce faire, il est essentiel de distinguer les différents niveaux de calcul, que l’on appelle scopes et qui sont qualifiés par l’ADEME :

  • SCOPE 1 : Émissions directes de GES provenant des installations fixes ou mobiles situées à l’intérieur du périmètre organisationnel, c’est-à-dire émissions provenant des sources détenues ou contrôlées par l’organisme.
  • SCOPE 2 : Émissions à énergie indirectes de GES associées à la production d’électricité, de chaleur ou de vapeur importée pour les activités de l’organisation.
  • SCOPE 3 : Autres émissions indirectes de GES indirectement produites par les activités de l’organisation qui ne sont pas comptabilisées au 2 mais qui sont liées à la chaîne de valeur complète.

Après avoir identifié les émissions de gaz à effet de serre, des mesures de réduction ou de compensation doivent être mises en place, telles que l’achat d’électricité renouvelable, l’installation de panneaux solaires ou encore l’achat d’électricité renouvelable labellisée pour équilibrer l’excédent.

Les consommateurs étant de plus en plus regardants en termes d’empreinte carbone des entreprises, une des tendances de l’Industrie 4.0 est d’apporter davantage de transparence à propos des activités industrielles et une traçabilité de toute la chaîne logistique.

 

La Blockchain au service de la traçabilité dans l’industrie

Mise à l’affiche en 2008, la Blockchain est une technologie qui stocker et partager des informations de manière sécurisée et d’effectuer des transactions, le tout, de manière décentralisée et sans intermédiaire.

Dans l’industrie, elle peut être utilisée pour la gestion des chaînes d’approvisionnement, en stockant l’ensemble des flux qui interviennent entre les producteurs, transporteurs, distributeurs et consommateurs sur une infrastructure décentralisée.

Certains acteurs se sont emparés de cette technologie pour proposer une expérience client améliorée. L’industriel Labeyrie, société agroalimentaire notamment productrice de saumon, a annoncé en 2019 un partenariat avec IBM pour l’implémentation d’une blockchain. Les consommateurs peuvent ainsi scanner un QR code, situé sur l’emballage du produit fini et ont ainsi accès à des informations sur le produit, telles que sa provenance, son mode d’élevage, son type de nutrition les éventuels traitements qu’il a pu recevoir, etc.

La réalité augmentée et la réalité virtuelle pour former les collaborateurs

La réalité augmentée et la réalité virtuelle permettent de répondre aux défis de la formation technique, qui nécessite souvent de se déplacer dans des environnements incommodes, en créant un environnement virtuel 3D pour acquérir plus simplement les gestes techniques sans les contraintes du « réel ».

Les soutiens financiers du gouvernement pour l’industrie du futur

Le Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a mis en place des aides en faveur de la transition vers les technologies de l’usine du futur, telles que la fabrication additive, la réalité virtuelle ou augmentée ou encore la robotique, afin de renforcer la compétitivité de l’industrie française et sa capacité à créer de l’activité et des emplois sur le territoire. Ce soutien financier est un tremplin au développement de nouvelles usines.

Les tendances de l’Industrie 4.0 concilient ainsi impératifs de développement durable, de productivité et de collaboration. Ces technologies propulsent l’industrie vers le monde de demain à une vitesse vertigineuse.

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